Joël THON- 29-09-09

Je n'ai plus revu Jean Gustin depuis quelque 40 ans. Comme beaucoup d'autres, j'ai eu la chance et le bonheur de l'avoir comme titulaire de rhéto au Collège S Stanislas à Mons. Qui plus est en 1967-68, à un moment où les repères changeant tout aller changer. Jean Gustin faisait partie de ceux qui ,avec intelligence, coeur et "instinct", ont senti ces changements naître et s'installer, et nous ont permis de vivre cette période comme une évolution heureuse. Sans vouloir parler à la place de mes compagnons de rhéto, je crois qu'il est correct de dire que Jean Gustin est toujours resté pour nous (croyants ou incroyants) une référence, un exemple d'homme avec des convictions fortes mais toujours attentif à rester ouvert sur le monde. Pour nous chrétiens (je parle en mon nom...), cela manque un peu (!) aujourd'hui...
Ce bonheur d'avoir connu Jean Gustin, je souhaitais le partager avec vous aujourd'hui. Veuillez y trouver l'expression de toute ma "sympathie".

Henri Sneessens- 01-10-09

Avec tristesse j'ai appris la nouvelle du décès de notre professeur de rhétorique (St Stanislas 1968). Je me souviendrai toujours de cet homme élégant et fin d'esprit, au port altier, qui a si bien encadré nos projets de jeunes hommes et nous a fait partager ses passions. De très beaux souvenirs en effet. Je présente mes sincères condoléances aux membres de sa famille et à ses amis proches.

Philippe Cappeliez- 30-09-09

A Madame Gustin et à ses enfants.

Chers vous tous,
        J'ai beau ne pas vous connaître plus que vous ne me connaissez, je tiens pourtant - même si ma démarche peut vous paraître étrange - à vous qualifier de ce "chers" et à vous manifester toute ma "sympathie" au sens le plus fort, celui-là même du mot "condoléance" : "le fait de ressentir et de souffrir en même temps" que des êtres peinés.
        Je suis un ancien élève de votre époux et papa et vous comprendrez, en lisant l'hommage que je viens de lui laisser, à quel point, même si je ne l'avais pas revu depuis quarante ans, il m'était très cher : il est à l'origine de mon désir d'enseigner, a fait naître en moi la passion du théâtre et a été ma référence durant toute ma carrière. J'avais espéré le revoir en octobre 2008,... je gardais un secret espoir pour octobre prochain... hélas, ce ne sera plus jamais le cas.
        Vous comprenez dès lors que je veuille m'associer à votre douleur. Oh, je ne me fais aucune illusion : ce message n'atténuera en rien sa vivacité, je le sais ! Seul le temps efface de telles blessures... Mais laissez-moi au moins vous souhaiter qu'il ne se fera pas trop long avant de transformer votre souffrance actuelle en souvenirs émus, attendris et reconnaissants. J'aurais aimé être le fils de Monsieur Jean Gustin, moi aussi, car j'en aurais été fier !
        Enfin, il a été mon père spirituel et c'est déjà fort bien ainsi !
        Bon courage à vous tous.

Joël THON- 29-09-09

Sincères condoléances à Olivier et Bisanga ainsi qu'à toute la famille.
Toutes mes pensées vont vers vous, je prends une vive part à votre chagrin.

Marraine Monique- 28-09-09